Les créateurs de films ont une connaissance approfondie de la culture de la drogue, soit de première main, soit parce qu’ils ont fréquenté des célébrités notoires. Cette intimité avec les drogues a donné naissance à des films étonnants qui peuvent nous en apprendre beaucoup sur l’abîme qu’est la toxicomanie. En ce qui concerne les raisons d’aimer ces films, elles ne sont pas les mêmes pour vous et pour l’autre personne.
Le cannabis est toujours interdit en France, mais le CBD est tout à fait légal et on voit même de plus en plus de sportifs utiliser le CBD. C’est aussi un produit naturel et sans danger, souvent utilisé dans les films pour remplacer le cannabis.
Pourquoi les gens aiment-ils regarder la toxicomanie sur grand écran ?
Ce n’est pas parce que nous aimons ce que vivent les protagonistes et leurs pairs. La principale raison pour laquelle nous aimons tant ces films est probablement due aux deux extrêmes : d’une part, le fait qu’un seul film peut procurer des sensations fortes qu’une personne moyenne ne connaîtrait jamais dans la vie réelle et, d’autre part, le fait que certaines personnes peuvent s’identifier étroitement aux personnages et aux modes de vie qu’ils mènent.
La sympathie pour les personnages comme séance de thérapie
Les scientifiques affirment que lorsque nous regardons quelque chose de triste et de tragique, cela favorise les sentiments de proximité avec nos proches, le sens de la communauté et, d’une certaine manière, le bonheur.
Nous évaluons la qualité de notre propre vie et avons tendance à nous sentir reconnaissants parce qu’elle est différente de celle des personnages de l’écran.
Une représentation fidèle de la maladie qu’est l’addiction
Sachant que la maladie de la dépendance est totalement incomprise et que les toxicomanes ont la triste réputation d’être plus ignorants que malheureux, il est essentiel de présenter le sujet de la dépendance de manière précise.
Certains des bons films ont déjà acquis un statut de culte. Certains films montrent la réalité de la vie d’un toxicomane qui fonctionne raisonnablement. Malgré la croyance populaire selon laquelle tous les toxicomanes sont pauvres, sales et sans possessions, il y en a tellement que vous ne pouvez même pas reconnaître qu’ils ont un problème de dépendance.
Avec tant de désinformation sur la toxicomanie, les gens apprennent à mieux apprécier les films qui décrivent fidèlement les drogues dans leur vraie nature laide et destructrice, au lieu de glorifier la toxicomanie auprès des spectateurs, comme cela a été fait auparavant. Il est important de voir la toxicomanie et l’addiction pour ce qu’elles sont réellement — un chemin vers l’autodestruction — et il y a très peu de bons films qui y sont parvenus.
Exemple de film : Pulp Fiction
Pulp Fiction explore deux dispositifs d’injection radicalement différents. Dans une scène, Vincent, interprété par John Travolta, s’injecte de l’héroïne à l’aide d’une seringue à l’ancienne. Grâce à une série de gros plans extrêmes, allant et venant entre le site d’injection et l’expression heureuse de Vincent, le spectateur vit l’expérience de la drogue de Vincent.
Alors qu’il s’injecte un narcotique dangereux et addictif, le spectateur est étrangement attiré par sa situation. Nous voyons l’aiguille percer la peau, le panache de sang flotter à travers le barillet et pousser à travers l’aiguille comme un nuage, s’écoulant lentement et magnifiquement de la seringue.
L’effet est onirique, comme si chaque partie de la séquence était un flashback béat dans l’esprit de Vincent. L’injection est transmise par des gros plans extrêmes, ce qui donne au spectateur une vision intime de l’expérience visuelle de Vincent.
L’utilisation suivante d’une seringue contraste fortement avec celle de Vincent, et survient lorsque Mia (Uma Thurman) sniffe l’héroïne de Vincent et fait une overdose accidentelle. Elle perd connaissance et Vincent est contraint de lui injecter de l’adrénaline dans le cœur.
La scène est plutôt choquante, Mia se réveillant violemment de son coma.
L’expérience traumatisante de Mia avec la drogue contraste fortement avec l’utilisation intime et visuellement attrayante de Vincent.
Cette distinction montre comment le film associe l’« abus » de drogue non pas à une consommation fréquente, mais à une consommation excessive et précipitée.
Bon à savoir
Nous avons parlé de CDB au début de cet article. Il est bon de rappeler que les produits CBD de JustBob.fr ne sont pas considérés comme des drogues en France et en Europe !
