La préoccupation mondiale concernant l’environnement a fait naître les emballages biodégradables. En raison de la demande et des exigences des consommateurs qui veulent laisser aux générations futures un monde meilleur, de plus en plus d’entreprises ne jurent que sur ces derniers. Cependant, beaucoup de personnes se demandent ce que l’on appelle vraiment emballage biodégradable, pour avoir des réponses, zoom sur le sujet immédiatement.
Qu’est-ce que l’on entend par emballage biodégradable ?
On dit qu’un emballage est biodégradable s’il peut être dégradé par des organismes vivants dans une usine de compostage, dans un bac de compostage, dans l’eau ou dans le sol. L’emballage biodégradable se décompose seul en 6 mois maximum grâce aux bactéries dans l’environnement, et aussi à l’air, à la lumière et à l’humidité. Après, il ne reste plus que de petites molécules réutilisables par les plantes. Toutefois, il faut préciser que tous les emballages sont biodégradables, mais certains mettent des milliers d’années à se dégrader tout en libérant des toxines dans le sol. De ce fait, ils ne sont pas bons pour notre environnement. On parle notamment des emballages en papier, en carton ou en plastique. Ils ne vont pas s’auto-détruire dans l’immédiat vu que toutes les conditions nécessaires à leur dégradation ne sont pas toujours réunies. Donc, cela peut avoir un impact négatif sur la biodiversité.
Les matières biodégradables
Pour qu’un emballage soit étiqueté biodégradable, il faut qu’il soit fabriqué avec des matières naturelles comme le bambou, le bois ou le palmier. On trouve également des emballages biodégradables et recyclables en carton ou en papier kraft. Mais il peut aussi être conçu avec des déchets agricoles transformés comme l’amidon de maïs pour la fabrication de gobelets ou de la fibre de canne pour la fabrication d’assiettes jetables. Actuellement, on trouve également des emballages biodégradables faits avec une matière plastique 100 % biodégradable, c’est le PLA (Acide Polyactique) transparent résultant de la fermentation de l’amidon de maïs ou de sucre, tel est aussi le cas pour le PSM. Ces matières sont employées pour faire des gobelets et des couverts jetables.
Emballage biodégradable, les normes
Aujourd’hui, il n’existe pas encore un logo officiel qui atteste qu’un emballage est vraiment biodégradable. Toutefois, la norme en Union européenne est le NF EN 13432. Elle est également conforme avec la directive européenne 94/62/CE concernant les emballages et les déchets d’emballages. On peut aussi se fier au certificat comme le certificat OK Compost de la société TUV Austria. Notons encore OK Compost Home (compost domestique), OK Compost Industrial (dans une usine de compostage), OK Biodégradable SOIL (non compostable, mais biodégradable dans le sol), OK Biodégradable Marine (non compostable, mais biodégradable dans la mer) et OK Biodégradable WATER (non compostable, mais biodégradable dans l’eau).
Les avantages de l’emballage biodégradable
Utiliser des emballages biodégradables présente de multiples avantages, et le principal est leur côté écologique. Contrairement aux emballages classiques, ils sont conçus avec des matériaux naturels et renouvelables (bois) ou des déchets agricoles (fibres de canne). Leur destruction n’est pas polluante, cela n’a aucun impact négatif sur l’environnement. Aussi, pendant leur fabrication, ils n’émettent qu’une petite quantité de CO2. Également, le coût de fabrication des emballages biodégradables n’est pas cher à l’inverse de celui des emballages traditionnels qui est plus coûteux en raison du prix du pétrole. En dernier et pas des moindres, ces emballages biodégradables sont prisés par le grand public. Plus de 60 % des consommateurs choisissent une marque éco-responsable, et plus de 56 % acceptent de payer plus pour des produits éco-responsables. Donc, en optant pour ces emballages, l’entreprise améliore son image, elle vend plus. Tout le monde y gagne en fin de compte : la planète, l’entreprise et le grand public.