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Pourquoi le vin compte autant pour la France ?

par Infosoir
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Le vin a toujours été et restera la boisson préférée des Français. C’est la boisson alcoolisée qui compte le plus grand nombre d’adeptes en France, que ce soit à l’apéritif, en digestif ou servi au repas. Les achats se répartissent en trois catégories : le vin rouge, le vin blanc et le vin rosé. Selon un sondage réalisé en 2005, 81 % des Français âgés de 18 à 75 ans consomment de l’alcool. Par conséquent, il n’est pas surprenant que la France produise un volume important de vin chaque année.

Un secteur à forte concentration d’emplois

En France, 87400 exploitations agricoles produisent du vin, dont 68 500 sont spécialisées dans ce secteur. Selon le ministère de l’agriculture, elles emploient en moyenne, y compris les emplois saisonniers, l’équivalent de 1,9 salarié à temps plein au cours de l’année, soit 0,4 de plus que le nombre total d’exploitations. Chaque année, plus de 300 000 contrats saisonniers sont signés, selon l’Agence nationale pour l’emploi et la formation en agriculture.

Selon les Douanes, qui sont chargées de la réglementation de la filière viticole, celle-ci soutient près de 290 000 emplois, dont 120 000 emplois directs. L’organisme Vin et société, qui regroupe des spécialistes de la filière, estime que jusqu’à 558 000 emplois « vigne et vin » pourraient être créés (vigneron, négociant, caviste en ligne, fabricant de bouteilles, caviste, sommelier…).

 

Un petit retour dans le temps

Au IIᵉ siècle avant J.-C., l’archéologie découvre les premières traces de vignes en France, dans les environs de Marseille, de Nîmes et de l’Hérault. Au cours des siècles suivants, la vigne se développe lentement, mais sûrement dans toute la Gaule. En raison de l’importance du vin de messe et le maintien de la règle monastique (vin pour les moines et les visiteurs), la vigne a fait l’objet d’une grande attention dans une chrétienté en développement. Le clergé régulier et séculier reçoit de nombreux dons, dont celui de Guillaume d’Aquitaine au Xᵉ siècle et l’on en trouve d’autres traces dans des documents du XIᵉ siècle. Au cours du Moyen Âge, les dons aux institutions religieuses augmentent considérablement.

Vignoble

Bien que la vigne ne couvre qu’une petite fraction de la surface agricole totale du pays, on la décèle dans les deux tiers des départements, ce qui en fait une source de revenus précieuse. Le type de propriété le plus coûteux, le plus désiré et le plus spéculatif est la terre viticole, dont la valeur moyenne est estimée à 147 300 euros par hectare pour les vins sous appellation d’origine protégée (AOP) en 2018, selon les estimations les plus récentes.

Les terres pour les grands crus classés sélectionnés ou les champagnes premium peuvent valoir jusqu’à deux millions d’euros par hectare, selon certaines estimations. Même en excluant les AOP, les vignes continuent à être plus de deux fois plus chères que le reste des terres agricoles, coûtant en moyenne 14 200 euros par hectare, contre 5 990 euros par hectare pour les terres et prés libres et 4 740 euros pour les terres ou prés loués, selon la.

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